Traviata – Vous méritez un avenir meilleur - Opéra national de Lyon (2026) - Traviata – Vous méritez un avenir meilleur - Opéra national de Lyon (2026)

Description

Au Théâtre National Populaire à Villeurbanne.

Théâtre musical d’après La Traviata.

"Le spectacle fait s’entrechoquer la parole et le chant, le français et l’italien, le rêve et la réalité : il restitue les tensions et les contradictions d’un siècle en quête de merveilleux dans un monde en pleine industrialisation, les désillusions d’une société qui a vu s’éteindre les feux de la révolution de 1848 et noie dans la fête son désespoir politique. La scène nous rend ce passé vivant. Nourris d’improvisations, les interprètes investissent et leurs rôles, empruntant constamment des chemins de traverse, les détournant à chaque instant comme pour nous convaincre que, oui, « un autre avenir était possible ». À l’image de Verdi qui fait entrer dans la partition l’effervescence des soirées parisiennes, le rythme d’une valse et les cris du carnaval, le spectacle fait feu de tout bois : il fourmille de détails, tout en se dépouillant parfois pour nous laisser seuls face au mystère de la voix. À l’origine de Traviata - Vous méritez un avenir meilleur, il y a le désir de la comédienne Judith Chemla de traverser le rôle de Violetta.

Dans la tradition d’un théâtre musical dont se revendiquent les Bouffes du Nord, où a été créée cette Traviata, chanteurs et musiciens sont ici placés à égalité face au théâtre. Les arrangements imaginés par Florent Hubert et Paul Escobar contribuent à flouter la frontière. Pour passer d’un orchestre romantique à une formation de chambre, ils ont rassemblé une troupe d’interprètes issus aussi bien du classique que du jazz, mêlant à l’opéra une tarentelle issue de la musique italienne, Lilac Wine – le standard de James Shelton ou L’Oiseau prophète de Schumann… Collaborateur de longue date de Samuel Achache et de Jeanne Candel, Florent Hubert a signé pour eux des arrangements déjantés d’œuvres baroques. Pour sa première incursion dans le répertoire italien du XIXe siècle, il garde cette insolente liberté. Partant de l’idée que chez Verdi, « la musique se fait acte », il compose avec Paul Escobar et dans de constants va-et-vient entre la partition et le plateau une forme souple, qui se fait et se défait sans cesse, où le théâtre fait irruption dans l’opéra et où – réciproquement – l’opéra surgit du théâtre, souvent de manière inattendue."

Plus d'informations sur le site officiel de l'Opéra.