Chaque semaine, en vidéo avec Alain Duault, nous examinons un nouveau terme du vocabulaire de l’opéra issu de notre lexique. Nous nous intéressons aujourd’hui à la Cabalette, cette partie brève d’un opéra basée sur le retour d’un motif rythmique, permettant de clore une aria par une accélération du tempo et une démonstration virtuose. L'air Di quella pira, dans l'acte 3 du Trouvère de Giuseppe Verdi, en est une illustration.
Cabalette : Ce terme commence par désigner au XVIIIème siècle une partie brève d’un opéra basée sur le retour uniforme d’un motif rythmique. La cabalette permet de clore une aria développée sur un final brillant au cours duquel le chanteur déploie tous ses talents d’improvisateur. L’opéra italien du XIXème siècle va donner ses lettres de noblesse à la cabalette marquée par une accélération du tempo et de la démonstration virtuose chez Gioacchino Rossini (1792-1868), et surtout chez Giuseppe Verdi (1813-1901). On peut citer deux exemples fameux, le « Sempre libera degg’io » de Violetta au premier acte de La Traviata (1853), et le « Di quella pira » de Manrico au troisième acte du Trouvère (1853).
20 septembre 2018 | Imprimer
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