Chroniques liées à Emőke Baráth

L’Orfeo de Monteverdi à l’Arsenal de Metz, trop peu de théâtre

Dominique Adrian

Les opéras en version de concert, voilà la solution ? Plus faciles à monter, concentrant l'attention du spectateur sur la musique, résolvant par le vide la question épineuse de la mise en scène, les versions de concert ont de nombreux partisans, a fortiori quand le contexte général n'incite pas aux contacts physiques que le théâtre demande. L'Orfeo de Monteverdi donné à l'Arsenal de Metz...


Un Requiem revitalisé et revitalisant aux Grands Concerts à Lyon

Elodie Martinez

Deux jours seulement après le récital de Patricia Petibon et Susan Manoff, les Grands Concerts gâtaient à nouveau son public avec un sensationnel Requiem de Mozart à la Chapelle de la Trinité en compagnie de l’Orfeo Orchestra et du Purcell Choir, placés sous la direction de György Vashegyi. Une soirée fantastique autour d’une œuvre emblématique, servie également par les quatre solistes...


Chronique d'album : Passion Jaroussky, coffret anniversaire de...

Elodie Martinez

Bien des artistes ont célébré la vingtaine, ces beaux vingt printemps qui inspirent les poètes et paroliers. Si, dans une vie, la vingtaine évoque la jeunesse et la légèreté, dans une carrière, vingt ans marquent une belle longévité. Le temps passe vite et voilà que Philippe Jaroussky souffle ses vingt bougies dans le monde lyrique. Et vingt ans de carrière, cela se fête ! En attendant de...


Delphine Galou brille dans le rôle-titre d'Il Giustino de Viva...

Emmanuel Andrieu

Troisième formation baroque à se produire (en quatre jours) au George Enescu Festival (après Europa Galante dans Silla et l’Orchestre de l’âge des Lumières dans Iphigénie en Tauride), c’est un grand bonheur que de retrouver l’Accademia Bizantina, toujours dirigée par son directeur-fondateur Ottavio Dantone, et cela seulement deux semaines après l’incroyable succès rencontré par leur...


La Dori (chef d'oeuvre de Pietro Antonio Cesti) ressuscitée au...

Emmanuel Andrieu

Ce n’est pas un hasard si La Dori a la passionnante ambivalence de l’opéra vénitien, où le rire n’est jamais loin des larmes. Certes, né à Arezzo et formé à Florence, Pietro Antonio Cesti (1623-1669) n’était pas un citoyen de la Sérénissime. Mais il eut la chance de croiser Francesco Cavalli qui facilita son introduction à Venise. Cesti y créa ses deux premiers opéras avant de...