La Force du destin à Francfort, entre ambition et maladresse
Thibault VicqLe livret de La Force du destin, abracadabrantesque mélange de drame politique, historique et social aux péripéties improbables, relève davantage du cadeau empoisonné que du pain bénit pour un metteur en scène. Bonne nouvelle : le jeune et désinvolte Tobias Kratzer ne se soucie pas de réalisme chronologique (notion déjà très floue dans l’opéra), et renforce paradoxalement la...