
Informations générales
- Compositeur:Benoît Mernier
- Librettiste:Sylvain Fort
- Date de création:05/2026
- Lieu de création:Belgique
- Maison d'opéra de la production originale:Opéra Royal de Wallonie-Liège.
Description de l'Œuvre
Troisième opéra du compositeur belge Benoît Mernier (après L’Éveil du Printemps et La Dispute) sur un livret de Sylvain Fort, Bartleby est librement inspiré de la nouvelle éponyme d’Herman Melville – qui met en scène le copiste Bartleby dans un cabinet de Wall Street au XIXe siècle, et qui refuse systématiquement les tâches que son employeur lui confie (avec la célèbre formule « I would prefer not to »), jusqu’à totalement s’isoler du monde.
L’ouvrage invite ainsi à « explorer des thématiques philosophiques et politiques profondes (...), en résonance avec les préoccupations actuelles », pour mieux questionner les enjeux de l’affirmation du refus dans notre monde contemporain sur une musique qui entend traduire « l’immobilité intérieure de Bartleby face à l’agitation qui l’entoure ».
L’opéra Bartleby est le fruit d’une commande de l’Opéra Royal Wallonie-Liège où l’ouvrage fait l’objet d’une création mondiale le 13 mai 2026. La production de la création est signée du metteur en scène Vincent Boussard. Edward Nelson assure la création du rôle-titre, face à Patrizia Ciofi dans le rôle de l’avocate, Damien Pass dans celui de Turkey et Santiago Bürgi en Nippers.
Résumé de l'opéra Bartleby
Le livret de l'opéra reprend la trame de la nouvelle dont il s'inspire : À Wall Street, au XIXe siècle, Bartleby, un copiste silencieux et énigmatique, bouleverse un bureau en refusant d’accomplir certaines tâches, répétant calmement à chaque injonction : « I would prefer not to. » D’abord intrigué par cette étrange obstination, son employeur tente de l’aider à se conformer aux règles du travail, mais Bartleby s’isole peu à peu et sombre dans une inertie croissante. Incapable de faire face à cette situation, le patron finit par prendre une décision radicale, laissant Bartleby seul, enfermé dans son étrange refus du monde…
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