Si Cecilia Bartoli est évidemment d’abord connue pour sa voix exceptionnelle, c’est muette que le Musée Grévin vient de l’immortaliser. Ce mardi 28 juin, la mezzo-soprano italienne vient en effet d’inaugurer son double de cire (en présence du contre-ténor Philippe Jaroussky), qui rejoint ainsi ceux de Maria Callas, Luciano Pavarotti ou encore de Roberto Alagna.
Dans le costume de scène rouge et or créé par Agostino Cavalca pour le concert Sacrificium, le double immortel de Cecilia Bartoli entend symboliser « la virtuosité et la volonté de perfection » de la mezzo-soprano, mais aussi sa « force de travail » (dixit Béatrice de Reyniès, directrice générale du musée Grévin). Mais elle est tout autant le signe de l'immense popularité de la cantatrice auprès d'un large public.
Et c’est peut-être ce que l’on retiendra d'abord de l’événement : l’art lyrique, que l’on dit parfois élitiste ou peu accessible, trouve finalement aisément sa place dans l’un des musées parisiens les plus populaires. Une (petite) porte ouverte vers la démocratisation de l'opéra ? Peut-être.
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