Chaque année, le Festival de Salzbourg s’impose évidemment comme un rendez-vous incontournable de la saison lyrique et Cecilia Bartoli (qui assure la direction artistique de l’événement depuis 2012) détaillera le programme de l’édition 2014 dans les prochaines semaines.
Les premières notes du festival salzbourgeois se dévoilent néanmoins d’ores et déjà sur le site officiel de l’événement, esquissant les grandes lignes du programme de la prochaine édition. Et comme de coutume, on découvre un programme alléchant porté par un plateau vocal impressionnant.
Point d’orgue du Festival de printemps comme du Festival d’été de Salzbourg, on remarque notamment une Cenerentola (de Gioachino Rossini) avec Cecilia Bartoli dans le rôle d’Angelina (Cenerentola), dirigée par le chef Jean-Christophe Spinosi et son Ensemble Matheuz.
Tout aussi intriguant, le Festival entend proposer Il trovatore (de Giuseppe Verdi) avec notamment Plácido Domingo (Count di Luna) et Anna Netrebko (Leonora) sous la baguette de Daniele Gatti ; Der Rosenkavalier (de Richard Strauss) avec entre autres Sophie Koch dans le rôle d’Octavian dirigée par Zubin Mehta ou encore Don Giovanni (de Wolfgang A. Mozart) avec Ildebrando D’Arcangelo dans le rôle-titre, entouré d'une jeune génération d'interprètes.
Comme chaque année, le Festival entend aussi être l’occasion de (re)découvrir des œuvres plus rares. En 2014, Salzbourg donnera ainsi Fierrabras, l’opéra de Franz Schubert inspiré de la légende Eginhard und Emma et La Chanson de Roland, mis en scène ici par Peter Stein. Et comme pour démontrer (s’il était besoin) que l’opéra est un art vivant qui se renouvelle, le Festival proposera une nouvelle œuvre, Charlotte Salomon, commandée spécialement au compositeur Marc-André Dalbavie (qu'il dirigera), inspirée de Leben? oder Theater? de Charlotte Salomon, combinant art pictural et art musical.
Le programme lyrique du Festival de Salzbourg 2014 se complète enfin d’œuvres en version concertante : La Favorite (de Gaetano Donizetti) avec Elīna Garanča, Juan Diego Flórez et Ludovic Tézier mais aussi un Tristan und Isolde (de Richard Wagner) porté par le West-Eastern Divan Orchestra dirigé par Daniel Barenboim, avec Peter Seiffert (Tristan), Waltraud Meier (Isolde), Ekaterina Gubanova (Brangäne) ou René Pape (King Marke). Comme chaque année, la diversité de l'offre proposée par le Festival devrait permettre à chacun de trouver productions à son goût dans le tumulte salzbourgeois. On prend quoiqu'il en soit volontiers rendez-vous l'été prochain.
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