Chroniques liées à Andrew Foster-Williams

Le Crépuscule des dieux à la Monnaie : sortir du néant

Thibault Vicq

Ça y est, c’est fini. La Tétralogie 23-25 de la Monnaie (sur deux saisons) lève ses derniers rideaux, avec Le Crépuscule des dieux. La réussite musicale est indéniable, avec des paris de distribution très pertinents et un vrai cheminement instrumental depuis un an et demi par Alain Altinoglu et l’Orchestre symphonique de la Monnaie, mais la soupe avariée de sa mise en scène fait retomber le soufflé. La...


Des Contes sans vraiment Hoffmann à l'Opernhaus Zürich

Thibault Vicq

Dans Les Contes d’Hoffmann, la narration éclatée et le surgissement du fantastique confèrent une grande liberté au metteur en scène pour illustrer le livret avec plus ou moins de contextualisation, de linéarité ou de réalisme. Mais il ne faut pas oublier que les trois histoires d’amour déçu naissent d’une discussion de comptoir, à quelques grammes d’alcool dans le sang. Les Contes...


Anna Caterina Antonacci, ardente et inoubliable Iphigénie (en ...

Emmanuel Andrieu

Au lendemain d’une enthousiasmante exécution du rarissime Silla de Haendel, nous nous retrouvons à nouveau dans le sublime écrin du Romanian Athenaeum (Athénée Roumain) pour un chef d’œuvre qui reste scandaleusement rare à l’affiche des théâtres lyriques : Iphigénie en Tauride de Christoph Willibald Gluck.   Et qui mieux que la divine Anna Caterina Antonacci était à même...