Chroniques liées à Annunziata Vestri

Tobias Kratzer signe un Trittico virtuose au Théâtre Royal de ...

Emmanuel Andrieu

On le sait, Giacomo Puccini caressa pendant près de vingt ans le projet de réunir en une même soirée trois opéras en un acte, pour exprimer les trois registres fondamentaux du langage théâtral : tragique, lyrique et comique. Il finit par le concrétiser sous la forme d'Il Trittico, créé au Metropolitan Opera de New York le 14 décembre 1918. D’emblée, le compositeur se montra hostile à...


Un Guillaume Tell épuré mais enthousiasmant à l'Opéra de Marse...

Emmanuel Andrieu

Les effets de la crise sanitaire sur le monde du théâtre n’ont pas encore complètement disparu, et c’est ainsi que le Guillaume Tell de Rossini présenté actuellement à l’Opéra de Marseille s’avère un peu particulier. Pour commencer, afin de respecter la distanciation physique entre les musiciens, la fosse est prolongée vers la salle qui perd ainsi ses six premières rangées, tandis que les...


Nicola Alaimo, Rigoletto hors-norme à l'Opéra de Marseille

Emmanuel Andrieu

C’est avec Rigoletto comme titre que s’achève la riche saison de l’Opéra de Marseille, et si la distribution réunie par Maurice Xiberras est l’une des meilleures que nous ayons entendues pour cette œuvre, on aurait cependant préféré une autre production que celle signée par le metteur en scène (marseillais) Charles Roubaud pour les Chorégies d’Orange en 2017, spectacle que notre...


Retour au poulailler-bercail pour le Falstaff de Jean-Louis Gr...

Emmanuel Andrieu

On a tout écrit sur Falstaff, le testament lyrique de Giuseppe Verdi : dernier opéra du XIXe siècle et premier du XXe, unique opera buffa de son auteur, première comédie en musique du théâtre italien, après Les Maitres-Chanteurs et avant Le Chevalier à la rose… Dans cet ouvrage, la musique est souveraine, elle est chargée de représenter et de raconter l’action, non pas de mettre en valeur la bravoure...


Un Mariage secret de Cimarosa trépidant scéniquement mais voca...

Emmanuel Andrieu

Il Matrimonio segreto (1792) de Domenico Cimarosa occupe une position inconfortable : la proximité par les dates des opéras de Wolfgang Amadeus Mozart (qui est mort quelques mois avant) lance sur une fausse piste ; ce nouveau dramma giocoso n’emprunte rien à Lorenzo Da Ponte. « Opéra-bouffe » n’est pas non plus une définition entièrement satisfaisante, mais elle rapproche en tout cas des options prises par Stefano...