Chroniques liées à Jeanine De Bique

The Indian Queen de Purcell au Festival de Salzbourg : des émo...

La Rédaction

En 1695, Henry Purcell met en musique l'intrigue de The Indian Queen, n s’inspirant d’une pièce populaire de John Dryden et Robert Howard. Le compositeur en fait un semi-opéra qui restera néanmoins inachevé (Purcell meurt fin 1695 et l’ouvrage fut complété par son frère Daniel Purcell), engendrant une œuvre à la fois bizarre et iconoclaste. Le livret met en scène un conflit fictif et une intrigue...


Une Alcina transfigurée par la musique au Palais Garnier

Thibault Vicq

L’Alcina de Robert Carsen avait charmé notre confrère en 2014 à l’Opéra national de Paris. Pour sa reprise au Palais Garnier (par Christophe Gayral), nous avons peine à y valoriser avec conviction autre chose que les lumières de Jean Kalman. Éluder la magie de l’Orlando furioso derrière les portes closes d’un morne drame bourgeois sur lit Ikea fait vaguement hausser des épaules en 2021. Entre une...


Chronique d'album : "Mirrors", de Jeanine de Bique

Elodie Martinez

Cela fait maintenant quelques années que nous suivons avec enthousiasme de nom de Jeanine de Bique, qui fera ses premiers pas à l’Opéra de Paris à la fin du mois dans sa première Alcina. Un événement que l’on attend avec impatience, mais la soprano sait nous faire patienter avec délice, puisqu’elle a sorti il y a quelques jours son premier disque, Mirrors, signé chez Berlin Classics, en compagnie du Concerto...


Un Don Giovanni riche mais indigeste à l'Opéra national du Rhin

Emmanuel Andrieu

C’est à un opéra d’un genre nouveau qu’Eva Kleinitz (tragiquement disparue ce mois-ci…) et Marie-Eve Signeyrole convient les spectateurs de l’Opéra national du Rhin avec ce Don Giovanni qui sort radicalement des sentiers battus : un opéra participatif qui abolit les frontières entre chanteurs et spectateurs, entre fantasme et réalité. La soirée commence bien avant le début du spectacle, en bas des...


Après Salzbourg, Teodor Currentzis dirige (et dynamite) La Cle...

Emmanuel Andrieu

Auréolée de son récent (et sulfureux) succès au Festival de Salzbourg, La Clémence de Titus de Mozart « revue et corrigée » par le génial Teodor Currentzis était offerte au public genevois le dimanche 27 août (mais en version de concert, sans la mise en scène de Peter Sellars), avant d’être jouée devant le public parisien (toujours sous format concertant), le 15 septembre prochain, au...


Festival de Salzbourg : une réécriture audacieuse de Titus, qu...

Ilana Walder-Biesanz

Dans la nouvelle production de La Clémence de Titus de Peter Sellars, dès que Sesto dit traditor (« traitre ») dans son final du premier acte recitativo accompagnato, les surtitres affichent « terroriste ». On pourrait y voir un détail insignifiant, et pourtant c’est significatif de la réécriture audacieuse opérée par Peter Sellars et Teodor Currentzis de l’opéra de Mozart. La...