Chroniques liées à Klaus Florian Vogt

Parsifal au Deutsche Oper : Richard Wagner et le temple maudit

Laurent Vilarem

Simple et fluide, ce Parsifal au Deutsche Oper est idéal pour tous ceux qui veulent découvrir Wagner. Pas de stylisation extrême, la mise en scène de Philipp Stölzl se contente de montrer les deux époques de l’histoire, la Judée antique et le Moyen-Âge germanique. Bien sûr, les décors frôlent souvent le ridicule, notamment dans le Prélude qui oscille entre Ben Hur et Conan Le Barbare, mais aussi dans le...


Uwe Eric Laufenberg signe un Parsifal humaniste au Festival de...

Emmanuel Andrieu

Parsifal, le testament de Richard Wagner, fait figure, plus que tout autre opéra du compositeur allemand, de « vache sacrée » à Bayreuth. Créé ici-même au Palais des festivals en 1882, l'ouvrage a été pendant trente ans exclusivement réservé à la salle du Festspielhaus (selon le souhait de Wagner, qui a cependant connu quelques entorses...), et fut ensuite l'apanage (pour sa mise en...


Klaus Florian Vogt, Lohengrin de rêve à la Deutsche Oper de Be...

Emmanuel Andrieu

Étrennée en 2012 in loco à la Deutsche Oper Berlin, cette production de Lohengrin conçue par le danois Kaspar Holten, également directeur de la fameuse Royal Opera House de Londres, ne vient guère révolutionner l'image(rie) habituellement proposée du chef d'œuvre de Richard Wagner, hors peut-être la dernière scène. Le spectacle s'ouvre – pendant l'Ouverture - sur un champ de bataille...


Claus Guth sur tous les fronts : Parsifal à Madrid

Emmanuel Andrieu

Le très prolifique metteur en scène allemand Claus Guth est sur tous les fronts (lyriques) en ce mois d'avril. Tandis que l'Opéra National de Paris affiche une nouvelle production de Rigoletto qu'il signe, le Grand-Théâtre de Luxembourg une Salomé de Strauss et l'Opéra de Francfort un Trittico de Puccini, le Teatro Real de Madrid reprend, de son côté, une coproduction (entre Zurich et Barcelone) de Parsifal...


Fidelio de Beethoven à la Scala de Milan : un chef et une chan...

Alain Duault

L’ouverture de saison de la Scala, chaque 7 décembre, est toujours un événement mais celle de cette année prend une résonance particulière en ce qu’elle marque les adieux de Daniel Barenboim à ce théâtre auquel il a beaucoup donné. Et, d’emblée, on peut saluer sa performance : sa direction, ample, puissante, tendue sans éclats superflus, résume parfaitement l’esprit de...