Informations générales
- Nom de la maison d'opéra :Teatro La Fenice.
- Ville Pays :Venise Italie
- Localisation :Campo S. Fantin 1965 Afficher la carte
- URL du site internet officiel :http://www.teatrolafenice.it
Description
Le théâtre de La Fenice, l'un des plus beaux d'Italie, est inauguré le 16 mai 1792 avec Giuocchi d'Agrigento de Giovanni Paisiello. Par la suite, on y joue avec un énorme succès Tancredi de Gioacchino Rossini pour la première fois le 6 février 1813, puis Sigismondo et Semiramide en 1830. La Beatrice di Tenda de Vincenzo Bellini est très fraîchement accueillie.
En revanche, Belisario de Gaetano Donizetti remporte un triomphe le 4 février 1836. Quelques mois plus tard, le bâtiment est détruit par un incendie. Comme le phénix dont il porte le nom, il renaît de ses cendres, restauré tel qu'il était à l’origine.
La salle ovale a gardé la beauté de ses débuts; le bleu et l'or s'harmonisent avec délicatesse. Ici, somptuosité rime avec élégance, comme au XVIIIe siècle et comme à Venise ... Tout dans cet édifice à double entrée (une sur le canal, l'autre sur la place) invite à la représentation et au jeu.
Giuseppe Verdi, arrivant de Milan, détrône Gaetano Donizetti sur le déclin, et fait jouer à La Fenice d'abord Ernani le 9 mars 1844, puis Attila, et Rigoletto qui est ovationné.
En mars 1853, on joue encore La Traviata qui, par contre, vaut à Verdi un échec retentissant, et Simon Boccanegra toujours aussi mal accueilli par les Vénitiens, qui se rachètent en donnant pour la première fois en Italie Rienzi et le Ring de Wagner, peu de temps après sa mort survenue au Palais Vendramin le 13 février 1883. Les créations se poursuivent dans les années soixante ; citons The Rakes Progress d'Igor Stravinski, Intolleranza de Luigi Nono et Le Tour d'écrou de Benjamin Britten.
Le 29 janvier 1996 un incendie criminel détruit à nouveau le théâtre fermé temporairement pour travaux de maintenace. Les pompiers passent la nuit entière à éteindre le feu.
Le monde entier pleure la perte d’un des plus beaux théâtres à l’acoustique extraordinaire, et depuis toujours protagoniste de la vie lyrique, musicale et culturelle italienne et européenne. De là naît la volonté de le reconstruire “com'era, dov'era”, comme il était, là où il était.
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