Larmes de couteau - Larmes de couteau

Informations Description
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Informations générales

  • Compositeur:Bohuslav Martinů
  • Librettiste:Georges Ribemont-Dessaignes
  • Date de création:10/1969
  • Lieu de création:Tchèque, république
  • Langue originale:Anglais
  • Maison d'opéra de la production originale:Národní divadlo Brno

Description de l'Œuvre

Description

Larmes de couteau est un opéra en un acte du compositeur Bohuslav Martinů basé sur un livret en français du dramaturge et poète Georges Ribemont-Dessaignes (qui appartenait au mouvement dadaïste). L’ouvrage est composé à Paris en mars 1928, suite à une commande du Festival de Baden-Baden, qui refusera néanmoins l’opéra, manifestement à cause de son texte burlesque et surréaliste.

Bohuslav Martinů et Georges Ribemont-Dessaignes abandonneront le projet pour se consacrer à une nouvelle collaboration, le film lyrique Les trois souhaits. Larmes de couteau fera néanmoins l’objet d’une création posthume, le 22 octobre 1969, au Théâtre national de Brno en République Tchèque, avec la soprano Jaroslava Janská dans le rôle d’Eleonore, la mezzo Libuše Lesmanová dans celui de la mère et du baryton René Tuček pour incarner Satan. Le chef Václav Nosek dirigeait cette création. L’ouvrage, très court, est traditionnellement donné en diptyque avec une autre œuvre.

Résumé de l’opéra Larmes de couteau

Le rideau s’ouvre sur une scène où trône un corps pendu. Une femme et sa fille, Eléonore, badinent sur la musique d’une valse jouée à l’accordéon. Eléonore remarque le Pendu et en tombe instantanément amoureuse. Un sentiment qui agace sa mère, qui lui rappelle que c’est précisément aujourd’hui que l’incroyablement beau M. Satan doit leur rendre visite. M. Satan entre en scène, avec un bouquet de fleurs cueillies sur les tombes des amants éternelles et déclare sa flamme aux deux femmes. Eléonore reste insensible à la déclaration, irrésistiblement attirée par le Pendu. On ne contrarie pas l’amour et M. Satan célèbre donc le mariage d’Eléonore et du Pendu, devant une assemblée de voisin.

Seule avec son époux pendu, Eléonore peine à susciter les élans de la passion chez son nouveau mari (et pour cause). Satan apparait de nouveau et assure, que lui, serait prêt à lui témoigner la passion qu’elle attend, mais elle le repousse nerveusement. Satan réapparait, cette fois sous les traits d’un coureur cycliste. Dans l’espoir de susciter la jalousie de son mari, Eléonore flirte avec le cycliste, alors que le coureur ne laisse pas non plus la mère indifférente. Le visage du sportif se craquèle alors, révélant l’apparence réelle de M. Satan. Eléonore en est horrifiée, la mère reste impassible.

Désespérée par l’apathie de son mari pendu, Eléonore se suicide. Sa mère accuse le Pendu de la mort de sa fille. La corde lâche, le corps tombe au sol puis revient à la vie pour se pencher sur le cadavre d’Eléonore qui ressuscite à son tour. Les deux époux s’enlacent et s’embrassent, la mère est enchantée. La tête du Pendu éclate alors, révélant M. Satan. Le cœur de la jeune femme se serre, la mère ressent une certaine peur mais ne peut s’empêcher de le trouver séduisant. M. Satan embrasse les deux femmes, avant de disparaitre. La mère se lamente sur les ravages de l’adultère, alors qu’Eléonore pleure : « Je suis une pauvre femme incomprise ».

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