Parsifal - Parsifal

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Informations générales

Description de l'Œuvre

Description Acte 1Acte 2Acte 3

Ultime chef-d’œuvre de Wagner, Parsifal, ce « festival scénique sacré », du nom même que lui donna le compositeur, s’apparente à une épopée médiévale, mâtinée de rêves métaphysiques et de combats ésotériques avec de constantes références spirituelles, chrétienne et bouddhiste, notamment par le choix du renoncement et de la compassion comme outil de rédemption.
Malgré la complexité du livret, on se laissera emporter par la majestueuse et puissante musique de cet ouvrage aux multiples motifs contenus dans l’imposant prélude, tout comme, on savourera pleinement, les chœurs grandioses lors de la Cène du Graal à la fin du premier acte, ainsi que la fascinante et poétique harmonie de la fin de cet ouvrage testamentaire.

Résumé

Protégé par sa mère durant toute son enfance de tout contact avec le monde, afin de demeurer pur et innocent, Parsifal, ayant malgré tout découvert le mal et le péché, parviendra au terme d’un long chemin épique et intérieur, à la découverte du Graal,  plénitude de vie et quiétude de l’âme. 

Acte 1

Au royaume de Montsalvat, les chastes chevaliers du Graal et leur roi Amfortas (baryton-basse), veillent sur les reliques sacrées du Christ, la lance qui le transperça et le Saint Graal, le calice qui recueillit son sang sur la Croix.
Klingsor (basse), chevalier déchu de Montsalvat, et maître d’un domaine enchanté, a dérobé la lance, l’a plongée dans le côté du prêtre roi Amfortas, lui infligeant une blessure éternelle, dont seul un être pur et miséricordieux  pourra le délivrer.
Surgit le jeune Parsifal (ténor), spontané, ignorant de tout et notamment du mal, dont le sage Gurnemanz (basse), doyen des chevaliers, pressent qu’il pourrait être le sauveur tant attendu. Cependant la torpeur du jeune homme pendant la célébration du Graal, provoque son renvoi.

Acte 2

En son jardin féérique où les filles fleurs séduisent pour les perdre les chevaliers du Graal, Klingsor, enjoint la diabolique Kundry (soprano) personnage trouble car aussi servante et messagère du Graal, de charmer Parsifal. Elle lui prodigue un voluptueux baiser que Parsifal repousse, comprenant que la tentation est à l’origine de la blessure d’Amfortas et le pardon son seul remède.
Kundry, ayant ri du Christ sur son chemin de Croix, a été condamnée, tel le juif errant, à se perdre à jamais sauf à être rachetée par la compassion de Parsifal. Devant son refus elle le maudit, le réduisant à errer loin de Montsalvat.
Parsifal triomphe de Klingsor appelé au secours par Kundry, récupère la lance et s’enfuit.

Acte 3

Des années plus tard, le jour du vendredi Saint, dans la clairière près de Montsalvat, au terme de son chemin initiatique, arrive Parsifal, sous les traits d’un chevalier noir, ramenant enfin la sainte lance.
Amfortas ne désirant plus que la mort, néglige le rite du calice et les chevaliers, privés de réconfort divin, dépérissent. Titurel (basse), le père d’Amfortas, lui-même a succombé.
Kundry, dans un acte de pénitence, comme la prostituée de l’évangile, lave et oint d’un parfum les pieds de Parsifal,  avant de les essuyer de ses cheveux.
Gurnemanz, devenu un vieil ermite,  comme une allégorie d’un personnage biblique, baptise Parsifal et lui donne l’onction, faisant de lui le nouveau prêtre roi de Montsalvat.
Son premier office est de baptiser Kundry qui s’endort dans le sommeil de la mort et du pardon.
Puis il s’avance vers Amfortas, pose la lance sur la blessure qui se referme. Enfin il annonce que le Graal sera désormais exposé pour tous et pour toujours. Il aura par la suite un fils, Lohengrin…Mais là c’est une autre histoire !

Extraits

Mode immersif

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