Au plus fort de l’année Verdi (dont on commémore en 2013 le bicentenaire de la naissance), en février, la Scala de Milan donnait Falstaff dans une mise en scène de Robert Carsen et porté vocalement notamment par Bryn Terfel dans le rôle-titre. Nous en profitions pour rencontrer le baryton-basse gallois qui nous livre sa vision du rôle et de l’œuvre (comique et pleine de vie, révélatrice de la jeunesse d’un compositeur qui a alors quatre-vingts ans), mais partage aussi ses méthodes de travail, laissant une large place à l’émotion immédiate et à l’improvisation.
Réputé pour sa puissance vocale et sa générosité, pour sa présence scénique et son engagement décomplexé, le baryton gallois (qui se revendique comme « fils de fermier » tombé dans l’opéra) milite pour une conception divertissante, enthousiasmante, souriante de l’opéra qui emporte le public, loin de l’image d’austérité que véhicule parfois l’art lyrique.
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