Juan Diego Flórez officialise son album « Zarzuela », sous son propre label

Xl_juan-diego-florez-zarsuela-2024 © Juan Diego Florez - Zarzuela

Après la création de son propre label en juillet dernier, Juan Diego Flórez dévoile le premier album qu’il éditera, Zarzuela, mettant à l’honneur les grands compositeurs de ce genre populaire espagnol. Le ténor péruvien y est accompagné par les musiciens du Sinfonía por el Perú Youth, cette initiative sociale qu’il a initiée dans son pays natal. 

En juillet dernier, Juan Diego Flórez annonçait créer son propre label musical, Florez Records, avec l’ambition affichée de « faire connaitre sa vision artistique de façon très personnelle », que ce soit au travers d’albums solo ou d’enregistrements complets d’opéra. Le ténor péruvien promettait alors un premier disque dédié à la zarzuela, cette forme de théâtre lyrique espagnol à mi-chemin entre l’opéra-comique et l’opérette, qui l’a conduit au monde de l’opéra et au répertoire de bel canto dans lequel il connait le succès aujourd’hui sur les scènes lyriques.

Juan Diego Flórez officialise ce premier album édité par sa maison de disques, simplement intitulé Zarzuela et dont la sortie est prévue ce 27 septembre. On le sait, la zarzuela connait aujourd’hui un regain de popularité, notamment dans le monde hispanique, et le disque doit mettre en avant plusieurs compositeurs emblématiques du genre. On y retrouve notamment des œuvres de José Serrano Simeón (1873-1941) dont l’inspiration se trouve dans le vérisme puccinien, de Ruperto Chapí (1851-1909) ou encore Pablo Sorozábal (1897-1988), parmi d’autres.

Juan Diego Flórez accompagné par l’Orchestre et du Chœur Sinfonía por el Perú Youth

Au-delà d’un genre musical auquel le ténor est manifestement attaché, ce premier album revêt aussi une importance particulière du fait des collaborations qu’il permet. Le disque a été enregistré à Lima, la ville natale de Juan Diego Flórez, et avec les jeunes musiciens de l’Orchestre et du Chœur Sinfonía por el Perú Youth dirigé par Guillermo Garcia Calvo – cet ensemble qu’il a fondé en 2011 afin d’utiliser « le pouvoir de la musique pour apporter l’espoir d’un changement aux nouvelles générations ». Au sein du programme, le ténor entend ainsi offrir « des instruments de musique plutôt que des armes, des orchestres plutôt des gangs, et de la fierté aux familles plutôt que de la violence familiale ». Et avec manifestement un certain succès puisque selon deux études successives réalisées en 2014, puis 2018, les jeunes musiciens du programme enregistrent notamment de meilleurs résultats scolaires, une meilleure estime d’eux-mêmes et davantage d’ambition quant à leur avenir.

Via son label nouvellement créé et ce premier disque Zarzuela, Juan Diego Flórez peut ainsi mettre dans la lumière les musiciens de l’Orchestre et du Chœur Sinfonía por el Perú Youth, et contribuer à perpétuer le programme qu’il a initié. 

Parallèlement au lancement du disque le 27 septembre prochain, Juan Diego Flórez annonce également une tournée de récitals en Europe dont le programme est inspiré de l'enregistrement. Le ténor doit notamment se produire au Teatro Real de Madrid (19 septembre) et au Palau de la Música Catalana de Barcelone (21 septembre), au Konzerthaus de Vienne (24 septembre), au Victoria Hall de Genève (27 septembre) ou encore à la Philharmonie de Paris le 30 Septembre.

Pistes du disque Zarzuela

  • 1. José Serrano : El trust de los tenorios, « Te quiero morena »
  • 2. Federico Moreno Torroba : Luisa Fernanda, « De este apacible rincón de Madrid »
  • 3. José Serrano : La alegría del batallón, « Aquí está quien lo tiene tó y no tiene ná"
  • 4. Pablo Luna : La pícara molinera, "Mi locura... Paxarín, tú que vuelas"
  • 5. Ruperto Chapí : La bruja, "No extrañéis, no, que se escapen"
  • 6. Ruperto Chapí : El milagro de la Virgen, « Flores purísimas »
  • 7. Gerónimo Giménez : La boda de Luis Alonso, Intermedio
  • 8. Rafael Calleja & Tomás Barrera : Emigrantes, « Adiós, Granada »
  • 9. Reveriano Soutullo & Juan Vert : El último romántico, « Bella enamorada »
  • 10. José Serrano : Alma de Dios, « Canción del vagabundo »
  • 11. Amadeo Vives : Doña Francisquita, « Por el humo se sabe dónde está el fuego »
  • 12. Agustín Pérez Soriano : El guitarrico, « Suena guitarrico »
  • 13. Pablo Sorozábal : La tabernera del puerto, « No puede ser »

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