Luca Salsi, Anja Harteros, Jonas Kaufmann
Andréa Chénier - Bayerische Staatsoper (2017)
Pour nombre de mélomanes, Anja Harteros est aujourd’hui l’une des plus grandes interprètes de la scène lyrique actuelle, notamment dans le répertoire italien ou allemand. Et la soprane étend actuellement encore ce répertoire en interprétant successivement, en l’espace de quelques semaines, deux nouveaux rôles : d’abord celui de Maddalena dans Andrea Chénier, de Giordano, qu’elle interprétait en intégralité pour la première fois la semaine dernière à Munich (dans une prestation remarquée, tant vocalement que pour son jeu de comédienne) et qu’elle reprendra ce dimanche à Paris, au Théâtre des Champs-Elysées en version de concert aux côtés de Jonas Kaufmann. Et ensuite le rôle de Sieglinde, dans Die Walkure qu’elle endossera pour la première fois à l’occasion du cinquantenaire du Festival de Pâques de Salzbourg, à partir du 8 avril prochain, dans la « re-création » de la production emblématique d’Herbert von Karajan (qui avait inaugurée la première édition du festival en 1967).
Une double actualité particulièrement dense pour Anja Harteros, que nous avons rencontrée voici quelques semaines à l’occasion d’un entretien. Elle y aborde ses rôles de prédilection (Tosca) et ceux à venir (Maddalena et Sieglinde, donc), mais aussi les influences de ses origines à la fois grecque et allemande ou encore sa façon d’aborder sa carrière internationale.
Cet entretien avec Anja Harteros est réalisé en allemand. Un sous-titrage francophone est néanmoins aussi disponible et peut être activé via l'icone dédié (en bas à droite de la vidéo, parmi les options YouTube).
23 mars 2017 | Imprimer
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