Chroniques liées à Daniel Behle

La Clémence de Titus au Festival de Pentecôte de Salzbourg : l...

La Rédaction

Pouvoir, oppression, intrigues et violence : personne ne s'attendait à ce que le choix de l’œuvre soit à ce point d'actualité. Le Premier ministre slovaque vient d’être victime d’une tentative d’attentat qui a mis sa vie en danger et les attaques contre les hommes politiques se multiplient. C'est précisément le sujet de La Clémence de Titus. L’opéra de Wolfgang Amadeus Mozart se...


Daniel Behle chante Vienne au Gstaad Menuhin Festival

Emmanuel Andrieu

Au lendemain d'une enthousiasmante exécution de Fidelio avec Jonas Kaufmann, le Gstaad Menuhin Festival mettait à nouveau en valeur la voix, mais dans le cadre intimiste de la petite église de Zweisimmen, au lieu de l’immense tente du festival (1800 places). L’heureux élu n’était autre que le ténor hambourgeois Daniel Behle, plébiscité pour ses incursions dans le répertoire mozartien (nous...


Arabella à l’apogée au Théâtre des Champs-Élysées

Thibault Vicq

L’existence d’Arabella tourne autour de la fin. D’abord, la fin de la collaboration entre Richard Strauss et le librettiste Hugo von Hofmannsthal, ce dernier décédant avant la création de l’opéra. Puis, la fin d’un monde : la première représentation a lieu le 1er juillet 1933, quelques mois après l’accession de Hitler en tant que Chancelier. La fin d’une Vienne fantasmée, aussi : en...


Cosi fan tutte à Londres : ainsi font les Anglais

Albina Belabiod

Premiers accords de l’ouverture, le lourd rideau de velours rouge de la Royal Opera House laisse passer six personnages issus d’une représentation en costumes d’époque d’un Cosi fan tutte qui viendrait de s’achever. Sous les rires du public, les chanteurs viennent saluer, imitent les révérences grandiloquentes, et autres mains sur le cœur faussement humbles de nos divas et divos favoris. Le ton est donné, dans la...


L'Enlèvement au sérail au Festival d'été d'Aix-en-Provence

Emmanuel Andrieu

Avec cette nouvelle production de L'Enlèvement au sérail au Festival d'Aix-en-Provence, Mozart n'aura pas eu besoin de la vindicte d'un Salieri jaloux pour se faire assassiner ; les élucubrations du metteur en scène autrichien Martin Kusej – dont nous avions déjà détesté l'Idomeneo lyonnais cette saison -  y auront largement suffi cette fois. Il nous est difficile de rendre compte sans emportement...