Chroniques liées à Speranza Scappucci

Reprises à l’Opéra-Bastille : Butterfly, Faust, du réchauffé b...

Alain Duault

Difficile de trouver un spectateur de ces trente dernières années à l’Opéra de Paris qui supporte encore cette production, créée en 1993, de Madame Butterfly signée Robert Wilson : il y a une sorte d’overdose de cette gestique pénible et sans objet, de ce maniérisme narcissique qui tient lieu de « mise en scène » et dont le vide vertigineux fait d’un drame poignant une sorte...


Le point de vue d’Alain Duault : Don Pasquale, une délicieuse ...

Alain Duault

On avait été emballé en 2018 par cette jolie production du Don Pasquale de Damiano Michieletto : on retrouve avec plaisir ce décor comme crayonné, une manière d’esquisse où l’on ne voit que le dessin du toit, quelques portes qui délimitent des espaces tout cela transparent, musical (même si cette absence de matière n’aide pas les voix qui se perdent parfois un peu, surtout quand les chanteurs...


Des Dialogues d’élite par Speranza Scappucci à l’Opéra Royal d...

Thibault Vicq

Giampolo Bisanti a beau avoir pris au début de cette saison le poste de directeur musical de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège précédemment occupé par Speranza Scappucci, le retour de cette dernière en bord de Meuse fait office d’événement. Dans cette nouvelle production de Dialogues des Carmélites, la cheffe impose d’emblée une patte sonore dès les premières mesures –...


Un parcours de Reine(s) au Théâtre des Champs-Élysées, avec Ma...

Paul Fourier

L’une comme l’autre, maîtresses en matière de bel canto, les deux artistes ont, à nouveau, brillé dans un répertoire finalement plutôt rare à Paris avec les personnages féminins majeurs de Donizetti, Rossini et Bellini. *** Avoir, sur une même scène parisienne, deux artistes comme Marina Rebeka et Karine Deshayes, est forcément un privilège. D’autant plus quand elles sont dans leur...


Speranza Scappucci fait ses adieux à l'ORW avec un brillant Si...

Emmanuel Andrieu

Séquence émotion à l’Opéra Royal Wallonie-Liège, puisque ce Simon Boccanegra de clôture de saison s’avère le dernier ouvrage dirigé par Speranza Scappucci en tant que directrice musicale de la maison belge, après cinq années de bons et loyaux services. Consciente de l’enjeu, elle se surpasse comme jamais, parvenant à un extraordinaire équilibre entre la solennité du récit...