© Festival de Salzbourg
Véritable institution dans le monde de l’opéra depuis 1920, le Festival de Salzbourg accueille chaque année la fine fleur de l’art lyrique (et quelque 250 000 spectateurs, pour un budget de 50 millions d'euros). Et l’édition 2011, du 27 juillet au 30 août, ne déroge évidemment pas à la règle.
Fidèle à sa philosophie plaçant l’événement sous le signe de la tradition et de l’innovation, le Festival de Salzbourg 2011 laisse la part belle à la trilogie de Mozart et Da Ponte. Le triptyque Noces de Figaro, Così fan tutte et Don Giovanni sera ainsi donné au cours de la saison, dans une mise en scène de Claus Guth qui entend « les retravailler jusqu’au décor » et fort d’une distribution alléchante : des Noces interprétées par Simon Keenlyside (Almaviva), Genia Kühmeier (la comtesse) ou Erwin Schrott (Figaro) ; un Don Giovanni dirigé par Yannick Nézet Séguin avec Gerald Finley et l’immense mozartienne Dorothea Röschmann ; et un Cosi dirigé par Marc Minkowski à la tête des Musiciens du Louvre – Grenoble.
On attendra tout autant le Macbeth (Giuseppe Verdi) du Festival, qui réunit deux géants de l’art lyrique, entre la mise en scène de Peter Stein et la direction musicale de Riccardo Muti, grand habitué de Salzbourg.
Trois nouvelles productions marquent également cette édition 2011. L’incontournable Femme sans Ombre de Richard Strauss, d’abord, manifestement particulièrement attendue avec Stephen Gould et Anne Schwanewilms dans les rôles-titres et Christian Thielemann à la baguette.
L'Affaire Makropoulos de Leos Janacek, ensuite, sous la direction d'Esa-Pekka Salonen avec l'Opéra philharmonique de Vienne, avec Angela Denoke dans le rôle-titre de la femme immortelle.
Le rossignol d’Igor Fiodorovitch Stravinski et Yolande de Piotr Ilitch Tchaïkovski, enfin, les deux opéras en un acte donnés lors de la même soirée dans lesquels on attend tout particulièrement la soprano Anna Netrebko.
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