Informations générales
- Nom:Ramey
- Prénom:Samuel
- Date de naissance:28/03/1942
- Nationalité:États-unis
- Tessiture:Basse
- URL du site internet officiel:http://www.samuelramey.com/
- Contact:General Management :
Jeffrey D. Vanderveen (Managing Director)
Universal Music Classical Management & Productions Bond House; 347-353 Chiswick High Road - London W4 4HS, England
Tel: +44 20 8742 5408 | Fax: +44 20 8742 5445 | [email protected]
Management for North and South America :
Matthew A. Horner (IMG Artists)
Carnegie Hall Tower, 152 West 57th Street, 5th Floor, New York, NY 10019
Tel: 212 994 3500 | Fax: 212 994 3550 | [email protected]
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Un vieil hébreu
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20 juin 2012
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Leone
San Francisco
Biographie
Samuel Ramey semble s’être fait une telle spécialité des personnages diaboliques qu’il a eu l’idée de donner comme titre à l’un de ses récitals Rendez-vous avec le Diable… Après avoir magistralement incarné le Méphistophélès du Faust de Gounod, la basse américaine aborde celui de La Damnation de Faust de Berlioz ; il poursuit son parcours « diabolique » avec les quatre incarnations du mal qui ponctuent Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach et il chante aussi Nick Shadow dans The Rake’s Progress de Stravinsky, sans oublier Bertram dans Robert le Diable de Meyerbeer. Mais c’est dans le rôle-titre du Mefistofele d’Arigo Boito que le chanteur donne sa pleine mesure. Les plus grandes basses, au premier rang desquelles le fameux Fédor Chaliapine, ont toutes voulu se mesurer à ce personnage que Boito présente comme « une personnification du mal ». Il faut pouvoir maîtriser différents styles vocaux pour suivre les mouvements multiples et ondoyants de ce que Boito appelle « une rage pérenne et étouffée qui se révèle par des sarcasmes, des ricanements, sous une apparence de froideur glaciale et d’indifférence ». Il y faut assurément la plus grande précision d’articulation pour rendre tous les passages où Mefistofele laisse libre cours à une ironie mordante et blasphématoire capable d’emprunter les rythmes dansants de chansons populaires. Tout ceci définit parfaitement l’art de Samuel Ramey avec ses aigus infaillibles et ses graves aux colorations démoniaques. La noirceur de son timbre et sa technique à la précision quasi inhumaine font de lui un artiste à la poésie aussi frémissante qu’inquiétante. Pourtant, cette facette de son talent ne rend pas compte de toute l’étendue de ses possibilités. Car Samuel Ramey est aussi un merveilleux interprète de Rossini qu’il a chanté sur les plus grandes scènes internationales en ressuscitant un type de voix tombé dans l’oubli, la « basse colorature ».
Nicola Vaccai ; © DR
Samuel Ramey est né à Colby, dans le Kansas, le 28 mars 1942. Il étudie le chant à l’Université du Kansas et à l’Université d’Etat de Wichita. Dès le début de ses études, il affiche de solides prédispositions pour la virtuosité, qu’il développe grâce aux conseils de son professeur, Arthur Newman. Ce dernier lui fait travailler assidument le célèbre recueil d’exercices de Nicola Vaccai (1790-1848), le dernier représentant de l’Ecole napolitaine de musique. Rossini admirait la méthode de Nicola Vaccai, maître confirmé dans la transmission de la tradition belcantiste. Cette préparation à la technique du chant orné se révélera décisive dans le déroulement ultérieur de la carrière du jeune chanteur qui commence véritablement en 1971, dans le New Jersey, avec le Méphistophélès du Faust de Gounod. Suivent ensuite des rôles comme celui de Zuniga dans Carmen et Angeloti dans Tosca, au New York City Opera. En 1976, la basse américaine fait ses premiers pas en Europe, au Festival de Glyndebourne. Le Festival d’Aix-en-Provence et l’Opéra de Paris l’accueillent en 1979. Avec un évident plaisir et un talent exceptionnel, Samuel Ramey se « spécialise » peu à peu dans les personnages maléfiques.
Filippo Galli par Giovanni Antonio Sasso ; © DR
1980 va marquer un tournant. Pesaro, ville natale de Giacomo Rossini, décide de lui consacrer un festival. Cette année-là, Samuel Ramey a triomphé au festival d’Aix-en-Provence aux côtés de Montserrat Caballé et Marilyn Horne dans Semiramide de Rossini : le chanteur y interprétait Assur, un rôle créé par Filippo Galli (1783-1853) la plus grande basse colorature de son époque. C’est donc tout naturellement que l’année suivante, le festival de Pesaro engage la basse américaine pour resusciter d’autres rôles écrits par Rossini pour Filippo Galli. On lui confie ainsi Mustafa dans L’Italienne à Alger, Selim dans Le Turc en Italie et le rôle-titre du Maometto II en 1985. Le chanteur est distribué dans différents autres ouvrages belcantistes où il excelle en subjuguant un public ravi de retrouver les plus belles émotions des grands ouvrages du XVIIIème siècle.
Même s’il chantera aussi Mozart, Haendel ou Moussorgski, le nom de Samuel Ramey est désormais associé à celui de Rossini dont il a été l’un des ambassadeurs à travers le monde comme en témoigne aussi une très riche discographie. Malgré les années, la basse américaine a continué très longtemps à se produire sur scène, ajoutant Bellini et Donizetti à son répertoire belcantiste. Sans oublier le Grand Inquisiteur du Don Carlo de Verdi ou le Comte des Grieux de la Manon de Massenet. Aujourd’hui retiré, il apparaît toujours comme une des plus grandes basses de sa génération et un modèle pour nombre de ses jeunes collègues qu’il suit avec la sollicitude des grands.
Répertoire
Interprété dans
Leone
Timur
Un vieil hébreu
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