The Fairy Queen - The Fairy Queen

Informations Description
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Informations générales

  • Compositeur:Henry Purcell
  • Librettiste:Henry Purcell
  • Date de création:1692
  • Lieu de création:Royaume-uni
  • Nombre d'acte:5
  • Langue originale:Anglais
  • Maison d'opéra de la production originale:Dorset Garden Theatre

Description de l'Œuvre

Description Acte 1Acte 2Acte 3Acte 4Acte 5

Henry Purcell compose à la fin du XVIIe siècle, quarante deux partitions pour accompagner des pièces de théâtre. Parmi elles, The Fairy Queen, écrite en 1692, combine, le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare amputée d’une partie du texte, avec des masques, nom utilisé pour qualifier des intermèdes musicaux mêlant musique, chants, ballets et scénographie grandiose. Dans chacun des masques, les rôles parlés étaient attribués aux personnages principaux, tels Titiana, Oberon et Puck, et les rôles chantés et dansés, aux nombreux personnages secondaires. L’ensemble constitue ainsi un spectacle total, festif et éclatant, bien que dénué de vraisemblance narrative. Toutefois, la composante musicale de Purcell est d’une exquise délicatesse et d’une inépuisable inventivité. Elle a pour fonction de peindre la nature et son univers onirique et allégorique, à travers des personnages grotesques et des figures surnaturelles évoquant la Nuit, le Secret, le Mystère, le Sommeil et les quatre saisons, mais aussi de rendre compte, sous forme parodique, de l’éventail des sentiments amoureux. Ce genre typiquement anglais du semi opéra était extrêmement populaire à l’époque de Purcell. Il faudra attendre l’arrivée à Londres de Haendel vingt ans plus tard pour que l’opéra soit intégralement chanté.

Résumé

La trame dramatique de l’ouvrage reprend en partie « le Songe d’une nuit d’été » de Shakespeare où quatre jeunes amants Hermia, Lysandre, Helena et Dimitrius sont en quête d’un amour idéal. Ils le trouveront, après de nombreuses péripéties rencontrées durant une nuit, au cœur d’une forêt magique où se querellent, Titania, la reine des fées, et le jaloux Oberon, le roi des elfes. A l’aide d’un philtre, le lutin Puck, le valet d’Oberon, va semer le trouble, entre les couples de la pièce et des masques, avant que tout ne rentre dans l’ordre, et que triomphe l’amour véritable, fruit du respect et de la liberté de l’autre. 

Acte 1

Les fées (sopranos) chantent et dansent pour leur reine, Titania qui s’est réfugiée la nuit, dans une forêt, fuyant la jalousie de son mari, Oberon, le roi des elfes. Elles jettent alors leur dévolu sur un poète ivre (basse) qu’elles ne cessent de tourmenter jusqu’à ce qu’il admette être saoul et s’engage à écrire un poème à la gloire des fées. 

Acte 2

Au clair de lune, Titania arrive dans une clairière, avec les fées qui dansent tandis que les oiseaux chantent et que la nature se métamorphose en un lieu enchanteur. Alors que Titiana s’assoupit, quatre esprits du ciel apparaissent, la Nuit (soprano), le Mystère (soprano), le Secret (alto ou ténor) et le Sommeil (basse), chargées par leurs chants, de veiller sur le sommeil de la reine. Oberon, jaloux des sentiments que Titania porte à son page indien, ordonne au lutin Puck, son valet, de lui donner un philtre à poser sur les yeux de la reine afin qu’elle tombe amoureuse de la première personne qu’elle découvrira à son réveil. Puis il le verse ensuite sur les paupières de Titania. 

Acte 3

Deux cygnes apparaissent sur un étang, se transforment en fées et engagent une danse, interrompue par le ballet de quatre sauvages verts, eux même supplantés par un tableau comique autour de la bergère Mopsa (soprano) et du berger Corydon (basse) qui batifolent, escortés de faunes et de nymphes qui chantent en chœur.
A son réveil, Titania, s’éprend du tisserand Bottom affublé d’une tête d’âne, première personne qui croise son regard. 

Acte 4

Les solos et le chœur des quatre saisons viennent sceller la réconciliation de Titiana et Obéron suivit d’une ample symphonie et d’importants mouvements scéniques en l’honneur de l’anniversaire d’Oberon. Puis un chœur salue l’apparition de l’astre du jour, et la métamorphose de la scène en un jardin mirifique, orné de fontaines et de statues. Le Printemps (soprano), L’Eté (ténor ou alto), l’Automne (ténor) et l’Hiver (basse) célèbrent à tour de rôle le dieu Phoebus (ténor), divinité de la lumière qui annonce avec extravagance la fin de l’hiver.

Acte 5

Oberon et Titania invoquent Junon (soprano), afin qu’elle bénisse leur union. Elle paraît sur un char tiré par des paons, et chante l’éloge de l’amour dans le mariage dans l’illustre poème sur « les amants trois fois heureux ».  Sa complainte est suivit du badinage irrésistible d’un couple de chinois (ténor et soprano), messager de la félicité conjugale, et se poursuit avec la folle danse de six singes. Entre enfin l’Hymen (basse), accompagnée d’un duo de femmes, avec lesquelles elle chante en trio puis avec tout le chœur, l’amour renouvelé. 

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