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Au Metropolitan Opera, Tosca est une institution et dans le cadre de sa prochaine saison, la maison new-yorkaise en proposera une nouvelle production mise en scène par David McVicar, à partir du 31 décembre prochain. Et pour s’assurer de remplir sa salle immense, le Met de New York composait une distribution de choix : Kristine Opolais dans le rôle-titre, aux côtés de Jonas Kaufmann dans le rôle de Mario Cavaradossi et Bryn Terfel en Scarpia, sous la baguette d’Andris Nelsons (le compagnon de Kristine Opolais).
En mars dernier, on apprenait néanmoins la défection de Jonas Kaufmann (peu enclin à s’éloigner de sa famille en période de fêtes de fin d’année), qui était rapidement remplacé par Vittorio Grigolo, qui doit ainsi ajouter pour la première fois le rôle de Mario Cavaradossi à son répertoire. La production souffre néanmoins aujourd’hui d’une nouvelle défection : Kristine Opolais annonce renoncer à interpréter Tosca au Met, évoquant des « raisons personnelles ».
Pour autant, le public new-yorkais ne perd peut-être pas au change dans la mesure où Kristine Opolais doit être emplacée par Sonya Yoncheva à l’occasion d’une prise de rôle – on savait que la soprano bulgare s’intéressait au rôle de Tosca, notamment depuis qu’elle en avait interprété un extrait lors des Victoires de la Musique Classique en début d’année, et dès février dernier, elle annonçait déjà son projet de l’interpréter en mai 2018 avec l’Orchestre de Philadelphie, en version de concert.
En reprenant le rôle de Tosca avec Vittorio Grigolo et Bryn Terfel, à partir du 31 décembre prochain et tout au long du mois de janvier 2018, Sonya Yoncheva doit néanmoins renoncer à sa participation dans le Nozze di Figaro, également au Met (elle est là remplacée par Ailyn Pérez), mais maintient pour l’instant ses engagements dans La Bohème, et sa prise de rôle de Luisa Miller, toujours à New York. Elle ne sera pas non plus Marguerite dans Faust, ni Micaëla dans Carmen dans les deux productions du Wiener Staatsoper où elle était annoncée, remplacée respectivement par Anita Hartig et Olga Bezsmertna.
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