Chroniques liées à Opéra National de Paris - Palais Garnier

Le point de vue d’Alain Duault : A Quiet Place fait entrer Ber...

Alain Duault

Leonard Bernstein a été un personnage pluriel, à la fois un des plus grands chefs de son temps, un pianiste raffiné, un compositeur aux talents et aux styles multiples, un formidable pédagogue à la télévision (on en a un extrait éloquent dans le spectacle), un fou de poésie (il a d’ailleurs un temps été titulaire d’une chaire de poésie à Harvard) – mais, pour une partie un...


L’Académie de l’Opéra national de Paris chante (encore) Mozart

Thibault Vicq

Après entre autres une version concertante de La Giuditta de Scarlatti à la Grange au Lac et une production de L’isola disabitata de Haydn à l’Opéra de Dijon, les artistes de l’Académie de l’Opéra national de Paris continuent leurs actifs périples scéniques avec le traditionnel gala de début d’année au Palais Garnier. À la veille de nouvelles Noces de Figaro sous le plafond de...


Une Alcina transfigurée par la musique au Palais Garnier

Thibault Vicq

L’Alcina de Robert Carsen avait charmé notre confrère en 2014 à l’Opéra national de Paris. Pour sa reprise au Palais Garnier (par Christophe Gayral), nous avons peine à y valoriser avec conviction autre chose que les lumières de Jean Kalman. Éluder la magie de l’Orlando furioso derrière les portes closes d’un morne drame bourgeois sur lit Ikea fait vaguement hausser des épaules en 2021. Entre une...


Iphigénie en Tauride au Palais Garnier, toujours essentielle

Thibault Vicq

Après une ouverture de saison avec les Seven Deaths of Maria Callas vues par Marina Abramovič, l’Opéra national de Paris troque la légende pour le mythe : celui des Atrides, dans la reprise de l’Iphigénie en Tauride imaginée par Krzysztof Warlikowski. Pour sa première mise en scène d’opéra en 2006, l’homme de théâtre avait essuyé de très nombreuses huées. Quinze ans plus tard,...


Michèle Losier, conspiratrice rêvée dans La Clémence de Titus ...

Thibault Vicq

La réorganisation de fin de saison de l’Opéra national de Paris aura permis à Mozart de clôturer au Palais Garnier près de deux mois musicaux très attendus. La production de Willy Decker de La Clémence de Titus – présentée à de rares reprises depuis 1997 – n’est certes pas l’événement qui fera de l’ombre au Festival d’Aix-en-Provence, mais elle constitue au Palais...