Chroniques liées à Gaëlle Arquez

Don Quichotte à Bastille, un chevalier à l’émouvante figure

Laurent Vilarem

Voici une formidable production de l’Opéra de Paris. La mise en scène de Damiano Michieletto est non seulement splendide visuellement mais prolonge brillamment le sens profond du Don Quichotte de Massenet. Créé en 1910, Don Quichotte est en effet l’un des tout derniers opéras du compositeur stéphanois. S’il n’a pas la splendeur mélodique de Manon ou Werther, l’ouvrage constitue un curieux...


Giulio Cesare à l’Opéra national de Paris : la spirale de la m...

Thibault Vicq

Conserver l’art est une nécessité, mais qu’en est-il du spectacle vivant et des personnages historiques ? La reprise de Giulio Cesare in Egitto de Haendel à l’Opéra national de Paris – dans la production de Laurent Pelly de 2011 – pose cette question à plusieurs niveaux, car même si nous ne pouvons nier le travail de tous ses acteurs, l’uniformité des points de vue interdit aux sentiments de...


La belle et sombre rentrée mozartienne de l’Opéra de Paris ave...

Paul Fourier

La saison 2023-2024 de l'Opéra de Paris est inaugurée par la reprise de la très convaincante mise en scène du chef-d’œuvre de Mozart Don Giovanni, par Claus Guth. La distribution, dominée par Peter Mattei et Alex Esposito, est de bonne tenue, mais la direction d’orchestre manque souvent de légèreté.    En 2008, dans le cadre d’une trilogie Mozart - da Ponte, Claus Guth monte ce...


Damiano Michieletto signe un sombre Giulio Cesare de Haendel à...

Emmanuel Andrieu

Après avoir fait le bonheur du public du Théâtre des Champs Elysées le mois dernier, c’est à l’Opéra-Comédie de Montpellier d’accueillir cette production de Giulio Cesare in Egitto de Haendel, dans une nouvelle mise en scène confiée à Damiano Michieletto et sous la direction de Philippe Jaroussky, en résidence pour trois ans avec son Ensemble Atarserse dans la maison languedocienne....


Così fan tutte en dédale mental au Théâtre des Champs-Élysées

Thibault Vicq

Le public de 2022 croit certainement encore en l’amour, mais que lui faut-il pour croire en celui de Così fan tutte ? Dorabella et Fiordiligi ne reconnaissent pas leur amant déguisé et se laissent séduire par le partenaire de l’autre, non sans lourdeur de la part des deux prétendants pour qui tout cela n’est au départ qu’un « pari ». Qu’il y ait échangisme consenti,...