Chroniques liées à Tamara Wilson

Insipide Fidelio sous la direction de Gustavo Dudamel à la Phi...

Thibault Vicq

Une semaine après Beethoven Wars à La Seine Musicale, le compositeur de Bonn inspire une autre facette d’exécution, à la conquête d’un nouveau public. La Philharmonie de Paris constitue la troisième et avant-dernière étape d’une tournée (de Los Angeles à Londres), où la musique et le livret de Fidelio s’enrichissent d’une lecture par le chansigne. Cette technique, encore relativement...


Tamara Wilson s'empare d'Adriana Lecouvreur à Lyon

Elodie Martinez

Dimanche, l’Opéra national de Lyon donnait son désormais traditionnel opéra en version de concert, dont le titre est cette année Adriana Lecouvreur, coproduit avec le Théâtre des Champs-Elysées. Comme c’est maintenant le cas depuis plusieurs années, le rendez-vous était pris à l’Auditorium de Lyon, dont l’acoustique exaltant les couleurs de l’orchestre demeure malheureusement assez assassine...


Le cauchemar éveillé de Barrie Kosky pour Turandot à l'Opéra d...

Paul Fourier

Si la relecture de l’opéra de Puccini par le metteur en scène d’origine australienne est radicale, elle est aussi passionnante. Elle s’appuie sur la direction somptueuse de Lorenzo Viotti et une distribution dominée par une (pourtant invisible) Tamara Wilson et la Liu de Juliana Grigoryan. Voir Turandot comme une hallucination, en grande partie horrifique où la Princesse de glace n’existe peut-être pas, mais incarne des...


I due Foscari : un Verdi al dente (au Capitole de Toulouse)

Alain Duault

1844, Giuseppe Verdi a 31 ans. Après un premier succès d’estime suivi d’un échec, il a soudain vu les projecteurs se braquer sur lui avec le triomphe de Nabucco en 1842 à la Scala, suivi l’année suivante d’un nouveau grand succès avec I Lombardi. Bien sûr, la Fenice, soucieuse de ne pas laisser le monopole de ce jeune compositeur à la Scala, l’a alors invité à créer son prochain...