Informations générales
- Compositeur:Ludwig van Beethoven
- Librettiste:Joseph Ferdinand von Sonnleithner
- Date de création:1805
- Lieu de création:Autriche
- Nombre d'acte:2
- Catalogue:op.72
- Langue originale:Allemand
- Maison d'opéra de la production originale:Theater an der Wien.
- Orchestration originale:1picc,2fl,2ob,2cl,2fg,1ctrfg,4cors,2tp,2tbn,Timb Strings , tp en coulisse
- Editeurs:Artaria, Vienne, 1814
Description de l'Œuvre
Fidelio est l’unique opéra de Beethoven. Composé durant près de 10 ans, du premier échec de 1805, jusqu’à la version définitive de 1814, ce drame romantique, capital pour le musicien, connut de nombreux remaniements. Il écrivit ainsi pas moins de quatre ouvertures à cet opéra, sans en être jamais complètement satisfait.
Le livret est inspiré d’un fait divers authentique de l’époque révolutionnaire française, selon lequel une femme, travestie en homme, fut engagée comme geôlier d’une prison, et parvint à libérer son mari incarcéré. Ainsi la dramaturgie de cette œuvre magnifique, qui parle de liberté, de fidélité, d’idéalisme et de justice, recèle une valeur universelle.
Le génie musicale de Beethoven est tout entier présent dans l’intelligence de l’orchestration dont parlait si bien Berlioz, sans une note gratuite, où chaque effet se justifie dans le déroulement du drame, où l’émotion est palpable au travers des voix, admirablement mises en valeur.
Résumé
Léonore s’est déguisée en homme et s’est présentée sous le nom de Fidelio pour se faire engager comme aide-geôlier dans la prison où son mari Florestan est injustement incarcéré sur ordre du cruel Don Pizzaro. Dans cette périlleuse entreprise, Fidelio a suscité l’amour de Marzelline, la fille du geôlier qui repousse maintenant son fiancé. La courageuse et persévérante épouse parviendra à sauver son mari de la mort que lui réserve Pizzaro, son ennemi politique dont la traîtrise sera mise à jour.
Acte 1
Florestan (ténor), un aristocrate espagnol, est prisonnier au secret sur ordre de Don Pizarro (baryton), le cruel gouverneur d'une prison d'État. Afin de le libérer, sa femme Léonore (soprano) se déguise en homme sous le nom de Fidelio, vient travailler à la prison. Elle séduit, à son corps défendant, Marcelline (soprano), qui obtient de son père, le geôlier Rocco (basse), de l’épouser. Pizarro redoute une inspection du ministre du roi, Don Fernando (basse), qui soupçonne les abus de pouvoir du sinistre gouverneur. Il ordonne alors à Rocco, qui refuse, de tuer Florestan. Suppliante, Léonore-Fidélio obtient du geôlier de l'accompagner dans le cachot.
Acte 2
Lorsque Pizarro descend dans la cellule pour tuer Florestan, Léonore se dévoile, s’interpose et menace le tyran. Sur ces entrefaites le bon ministre Fernando arrive, sauve Florestan, châtie Pizzaro et libère les prisonniers qui, dans une grandiose scène finale, entonnent avec le peuple, un hymne de réjouissance.
Commentaires