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Thibault Vicq

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Thibault

Paris

France

Chroniqueur depuis le 17 mars 2017

Toutes ses chroniques .449

Zaïde de Mozart, complété à l’Opéra de Rennes

Thibault Vicq

Dans le film The Dark Knight Rises, en 2012, Marion Cotillard avait été raillée sur les internets (avec le fameux mot-dièse #dyinglikemarioncotillard) pour son jeu plus qu’approximatif au moment de la mort de son personnage. Le principal responsable de ce fiasco de quelques secondes n’était tout autre que son réalisateur Christopher Nolan, qui n’a pas su diriger son actrice au moment voulu. Dans la version 2023 de Zaïde de...


Un Tristan et Isolde en carton(s) à l'Opéra national de Lorraine

Thibault Vicq

Lorsqu’un metteur en scène aborde l’art lyrique pour la première fois, ses habitudes de travail et ses mécanismes de défense peuvent aussi bien le servir que se retourner contre lui. Tiago Rodrigues, adepte d’un théâtre de transmission utilisant les grands classiques pour les ancrer dans notre époque avec un public d’aujourd’hui (le chanté / dansé / parlé d’Antoine et...


Giampaolo Bisanti triomphe d’une Sonnambula dansée à l’Opéra R...

Thibault Vicq

La sonnambula n’est pas un opéra pour les amoureux des livrets, d’où la difficulté d’un mimétisme scénique au verbe. Or peut-on se suffire de musique pour en apprécier une représentation ? La question revient sur le tapis à l’occasion de la troisième mise en scène du cinéaste (entre autres) Jaco Van Dormael (ici avec sa compagne chorégraphe Michèle Anne De Mey) à...


Un riche Giulio Cesare in Egitto à l'Opéra d'Amsterdam

Thibault Vicq

Les spectateurs d’opéra commencent à bien connaître Calixto Bieito – voire à s’en accommoder, pour les plus réfractaires – et son imagerie organique du corps, sondant les névroses les plus profondes. On ne parle peut-être pas assez de la décoratrice Rebcca Ringst, avec qui il collabore régulièrement sur des scénographies massives et torturées. Les chocs extraordinaires qu’ils...


Pablo González et l’Orchestre national d’Île-de-France matent ...

Thibault Vicq

Une fresque cinématographique sur Ivan IV Vassiliévitch, le premier tsar de Russie, ne pouvait que faire frétiller Staline dans les années 40. Le grand réalisateur Sergueï Eisenstein l’a fait, ou du moins s’est lancé dans un triptyque – Ivan le Terrible, du surnom du souverain, à la cruauté sanguinaire avérée – qu’il n’a jamais pu achever. Le tandem avec Sergueï Prokofiev sur...