Chroniques liées à Opéra National de Paris - Bastille

Le point de vue d’Alain Duault : À Bastille, L’Or du Rhin au f...

Alain Duault

Un nouveau Ring de Wagner est emblématique pour une grande maison d’opéra. L’Opéra de Paris est une grande maison : ce nouveau Ring en sera-t-il l’emblème ? Heureusement (pour la maison) non, car c’est un ratage total à tous les niveaux. D’habitude, L'Or du Rhin est l’entrée dans un monde dont on s’impatiente de découvrir la suite, les trois journées dont ce Prologue doit...


Le point de vue d’Alain Duault : Une Fille du régiment toujour...

Alain Duault

Que de fois l’a-t-on vue cette production de Laurent Pelly de La Fille du régiment de Donizetti ! Et pourtant aucune lassitude, aucun effet de réchauffé (comme pour certaines reprises) : là tout est vif, pimpant, gai, enlevé, avec cet enthousiasme qui semble n’être jamais retombé depuis près de vingt ans (la production date de 2007). On pourra seulement déplorer le fait que les dialogues parlés,...


Reprises à l’Opéra-Bastille : Butterfly, Faust, du réchauffé b...

Alain Duault

Difficile de trouver un spectateur de ces trente dernières années à l’Opéra de Paris qui supporte encore cette production, créée en 1993, de Madame Butterfly signée Robert Wilson : il y a une sorte d’overdose de cette gestique pénible et sans objet, de ce maniérisme narcissique qui tient lieu de « mise en scène » et dont le vide vertigineux fait d’un drame poignant une sorte...


Lise Davidsen, une voix montagne pour Salomé à l'Opéra de Paris

Alain Duault

La reprise de la production de Salomé créée à l’automne 2022 (voir mon point de vue du 21 octobre 2022) confirme la force barbare, la lumière fuligineuse de la mise en scène de Lydia Steier qui montre véritablement ce que le chef-d’œuvre de Richard Strauss concentre de paroxystique. Mais elle interroge toujours sur cette scène finale incompréhensible, ce dédoublement et cette rédemption...